L’affaire du cours Vitton deviendra-t-elle le « Vitton Gate » ?
Nous savions le sujet sensible dans le moins « vélo friendly » des arrondissements lyonnais… mais nous ne pouvions envisager un instant des réactions aussi passionnelles.
Pourtant Olivier Razemon avait brillamment prévenu dans « Le pouvoir de la Pédale » :
[...] lorsqu'on présente, dans un discours, une conversation ou un écrit, la bicyclette comme un moyen de transport amené à se développer, on se heurte à de vives réactions. Chacun se sent directement concerné, interroge ses habitudes, tente se justifier. Il est alors facile de renvoyer le vélo à l'image de son choix, dégradante, marginale ou restrictive : véhicule du pauvre, instrument difficile à manier ou talisman écologique pour bourgeois rêveur. [...] Au fond, tant que le vélo ne dérangeait pas les habitudes, on était plutôt pour. En revanche, quand on est confronté à l'idée qu'il pourrait remplacer, pour de courts trajets, les transports motorisés, les bonnes intentions de dégonflent.
Compte-tenu de la virulence de la charge contre les associations vélos, La Ville à Vélo en premier lieu, nous nous devions de répondre :
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