Le vélo serait-il devenu un instrument politique ? Qui n’a été pas déjà traité comme cycliste bobo-écolo ? Parce que vous pédalez, appartenez-vous à une seule et même catégorie sociale, voire politique ? Soyons clair, quel que soit le motif, l’âge, la profession ou la sensibilité politique, le vélo est un outil par excellence pour la mobilité quotidienne.
Diversité et indépendance
La Ville à Vélo entend représenter et porter la voix de l’ensemble des cyclistes de la métropole de Lyon. Les 1500 adhérents actuels (et 2000 demain !) illustrent la diversité des profils cyclistes que nous croisons sur nos chemins (pardon, pistes cyclables). Ce qu’ils partagent, c’est le souci de se déplacer à vélo en sécurité dans toute la métropole, et sans doute, de partager le plaisir de rouler à vélo.
C’est pourquoi La Ville à Vélo se donne pour objectif de convaincre les candidats de tous bords de s’engager pour une politique cyclable ambitieuse. Parce que le vélo est sans étiquette politique. Alors quoi de mieux que d’affirmer, une fois de plus, dans ce contexte des élections municipales et métropolitaines, l’indépendance de l’association. Financés par ses seuls adhérents, sans comptes à rendre si ce n’est à ses adhérents, La Ville à Vélo est libre de tout pouvoir politique.
Charte
Concrètement, les représentants locaux, les administrateurs et membres du Bureau de La Ville à Vélo qui choisissent de se porter candidats aux élections municipales ou métropolitaines sont invités à se mettre en retrait au sein de l’association. A ce titre, ils s’engagent à ne plus s’exprimer publiquement au nom de La Ville à Vélo le temps de la campagne électorale. Chaque personne concernée est invitée à signer une charte reprenant les engagements mentionnés ci-dessus.