Astrid – Lyon Grigny – 20km- entre 45mn et 1h15
Astrid se déplace à vélo ou à vélo+train depuis 4 ans, entre le 8ème arrondissement de Lyon et Grigny. Son temps de trajet dure de 45 minutes (train+vélo) à 1h15 (vélo seul), pour une distance de 20km.
Son déclic vélo est arrivé en rentrant de vacances, pendant lesquelles elle circulait à vélo.
« À la rentrée je me suis dit « mais finalement pourquoi ne pourrais-je pas retrouver ce plaisir toute l’année à Lyon? » ».
« J’ai eu une révélation, littéralement, sans exagération »
Après une grosse angoisse à propos de ce changement et la crainte de ne pas tenir le coup « j’avais peur d’avoir la flemme, que ce soit difficile et que j’aie dépensé mon argent pour rien. » ; Astrid nous confie avoir eu « une révélation, littéralement, sans exagération ». Sa pratique quotidienne lui fait réaliser que ses idées préconçues sur le vélo sont fausses
« Je croyais avant que c’était un truc de sportif […] Jamais je n’aurais imaginé que simplement me déplacer à vélo pouvait être un tel bonheur, moi qui déteste pourtant le sport. ».
Pour Astrid, se déplacer à vélo a eu des effets bénéfiques sur beaucoup d’aspects de sa vie. Si elle met en avant l’activité physique qui lui a permis « d’atteindre un poids qui [lui] convient, « sans effort », elle plaisante aussi en nous révélant :
« Je considère à l’inverse que c’est le truc le plus idéal pour une « flemmarde » comme moi ».
« Rapide, pratique, facile, confortable »
A l’époque où chaque minute est précieuse, le vélo comme solution « Rapide, pratique, facile, confortable » lui a permis de mieux concilier ses temps de vie :
« Avec mes enfants c’est beaucoup plus pratique. J’ai aussi économisé beaucoup d’argent ce qui m’a permis de passer en 4/5e et d’être avec eux le mercredi, au lieu de payer du périscolaire ou une journée de crèche. Je suis en meilleure forme physique, moins stressée, j’ai plus de temps. »
Astrid nous explique que pendant sa grossesse, loin des clichés, le vélo lui a rendu la liberté de se déplacer.
« Quand j’étais enceinte, les derniers mois, marcher devenait difficile. Sur mon vélo j’étais légère, je pouvais bouger mes jambes et aller partout. C’était la libération! »
Quand on lui demande quel serait son conseil pour les personnes qui hésitent à se mettre au vélo elle nous répond, enjouée :
« Il suffit simplement d’essayer, le reste viendra ! »
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