Jean-Marc, 51 ans, directeur commercial
J’habite dans le 9ème, quartier Valmy et je travaille à la Cité internationale.
J’effectue mon trajet tout au long de l’année, tous les jours de la semaine, quatre fois par jour, avec la pause déjeuner.
Cela fait maintenant cinq ans que j’utilise mon vélo au quotidien. Le point de départ a été l’utilisation du Vélo’v, j’ai développé ma pratique une fois que j’ai eu mon propre vélo.
Je me suis d’abord dit « pourquoi pas en été ? ». Puis à l’occasion de déplacements à Copenhague et à Berlin, j’ai pu constater que les habitants prenaient leur vélo toute l’année et par tous les temps. Je me suis tout simplement équipé et me rends désormais au travail et chez mes clients en costume, quels que soient le temps et la température.
J’habite à côté de la rue de Bourgogne, qui est très fréquentée et qui sent le diesel. J’ai décidé de faire ma part et d’arrêter d’envoyer les particules dans les poumons des autres.
Outre les aspects civiques, j’utilise mon vélo car je prends du plaisir à faire mon trajet et cela se ressent sur ma journée. Il y a aussi un aspect santé : je ne culpabilise plus de ne pas aller à la salle de sport, et je peux aller au restaurant avec mes clients en me disant que j’ai brûlé les calories.
Au-delà des infrastructures pour circuler, nous avons aujourd’hui une problématique d’emplacements sécurisés pour déposer nos vélos, en particulier sur mon lieu de travail à la Cité internationale, ou dans le quartier de l’Industrie.
Mon entreprise (PME de 15 personnes) favorise ma pratique, elle a par exemple décidé de mettre en place une indemnité kilométrique vélo pour ses salariés.
Il y a encore beaucoup de travail à faire avec le lien avec les communes de l’Ouest Lyonnais. Il est par exemple très difficile de se rendre à Tassin avec le rond-point du Valvert, que je n’imagine pas traverser avec un enfant.
La pratique du vélo dépend énormément de décisions politiques concernant les infrastructures, les vélos libre-service… Les politiques, afin de prendre les bonnes décisions, ont besoin de structures intermédiaires pour porter la parole des citoyens. En ça, la représentation de citoyens au sein de La Ville à Vélo est importante. C’est pourquoi j’ai rejoint l’association au printemps.