Stéphane – Oullins – Villeurbanne – La Doua – 12,5 km – 30 à 45mn
Depuis toujours, Stéphane circule à vélo.
« Je me rappelle arriver au collège puis au lycée sur mon vieux vélo de course Peugeot dans les années 1985. J’ai eu une période sans vélo et je suis devenu vélotafeur occasionnel il y a 20 ans environ et de façon plus régulière depuis 15 ans. »
Entre 30 minutes quand je suis pressé et 45 minutes quand il fait beau, beaucoup de vert et de bleu
Aujourd’hui, son trajet – souvent contemplatif – entre Oullins et la Doua lui prend « entre 30 minutes quand je suis pressé et 45 minutes quand il fait beau, beaucoup de vert et de bleu, 5 jours par semaine. »
Stéphane nous révèle avoir aimé le vélo dès son plus jeune âge, pour se balader, partir en vacances, gagner son indépendance « A 17 ans je faisais Lyon – Privas avec des copains pour aller camper ».
Puis l’entrée dans la vie active et ses trajets pendulaires a affirmé son choix : d’abord piéton, il se retrouve contraint à prendre sa voiture entre Oullins et Soucieu en Jarrest. Son constat :
« Trop de monde, trop de fous du volant. J’ai donc cherché et trouvé un travail plus proche, pas assez pour y aller en marchant mais idéal pour le vélo. Et depuis je pédale. »
Il opte donc pour le vélo pour se rendre à Solaize, plutôt que d’être coincé dans les bouchons. Le déménagement de son lieu de travail sur le campus de la Doua ne vient pas entamer le plaisir qu’il a à se déplacer à vélo, « les distances sont équivalentes mais l’environnement est complètement différent. »
Je profite de mon trajet pour me réveiller et planifier un peu ma journée
Le trajet est pour lui un véritable sas :
« Je profite de mon trajet du matin pour me réveiller et planifier un peu ma journée. J’ai la chance de pouvoir prendre une douche en arrivant et donc de commencer ma journée frais et détendu. Le retour permet de faire un sas de décompression entre le travail et la famille, de laisser les tracas du boulot dans les sacoches pour le lendemain. »
Traverser Lyon sur les rives du Rhône le pousse à la contemplation et réveille sa fibre naturaliste.
La richesse de la faune Lyonnaise m’émerveille souvent tôt les matins
« La richesse de la faune Lyonnaise m’émerveille souvent tôt les matins (je ne parle pas des étudiants qui finissent leurs soirées. Il y a plein de lapins vers le pont Raymond Barre, puis au fil de l’année je vois grandir les bébés cygnes. Je croise des ragondins et des hérons. La traversée du parc de la Tête d’Or a son lot d’écureuils et d’oies et je fais souvent un petit arrêt girafe avant d’arriver au labo. Je n’ai pas l’impression de traverser une grande métropole. »
Au-delà de ses trajets quotidiens, le vélo est aussi un véhicule familial de vacances et d’exploration « j’ai réussi à motiver mes filles et nous avons fait tous les trois le canal du midi. Elles avaient 13 et 15 ans et ont avalé les 250 km en 5 jours sans (trop) râler. » Sur sa liste, la Via Rhôna en aller-retour, et La Voie Bleue (entre Luxembourg et Lyon) en prévision.
Son conseil à celles et ceux qui hésitent :
« N’hésitez plus! Si vous n’êtes pas à l’aise sur un vélo ou dans la circulation, il y a plein d’associations qui proposent des cours pour adultes et des formations faciles pour se sentir à l’aise et profiter ».
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