Suzon, Villeurbanne Tonkin-Perrache, 6 kms
De 2014 à 2019, Suzon combinait trottinette non électrique et transports en commun pour se rendre à l’aéroport St-Exupéry, où elle travaillait. Au printemps 2019, son entreprise à déménagé au Sud de la Part-Dieu, à 3 kms.
“Trop loin pour ma trottinette, un peu long en transports par rapport à la distance, j’ai récupéré un vieux vélo et depuis je ne le quitte plus!”
Cela fait 6 mois qu’elle travaille à Perrache et n’a pas abandonné le vélo, “alors que le métro A serait une bonne alternative”.
“En 2015, les gens qui faisaient Lyon > le parc de Miribel en vélo me paraissaient être complètement surhumains. Sans m’en rendre compte, j’en fais désormais partie…”
Aux beaux jours, il lui arrive justement d’aller au parc de Miribel avec des amis après le travail (30 kms aller-retour en voies aménagées) pour un pique-nique en admirant le coucher de soleil.
“C’est magique et ça fait une vraie coupure dans la semaine”.
« Le vélo me permet d’admirer mon environnement »
Mais Suzon ne s’arrête pas là. Elle s’est remise au VTT, et a commencé le vélo de route fin 2019, “avec quelques sorties de 80 kms et des mini-voyages à vélo à la clé !”
Le vélo permet à Suzon d’”admirer son environnement”.
“Depuis que je me déplace à vélo, je trouve que je connais et m’intéresse beaucoup plus à nos villes. Je me repère bien plus facilement.”
« C’est génial, les temps de trajets ne sont pas des contraintes, au contraire »
Même sur des trajets connus, elle s’étonne de découvrir des éléments d’architecture et de profiter d’une “lumière particulière pour voir les choses sous un autre angle.” Certes, “il y a parfois quelques désagréments avec des automobilistes imprudents voire agressifs”, mais Suzon préfère ne garder que le positif.
“C’est génial”, s’enthousiasme-t-elle. “Les temps de trajets ne sont pas des contraintes, au contraire”. Parfois, elle fait un détour au dernier moment, pour des courses par exemple, alimentaires ou non.
« Ça simplifie beaucoup ma vie, et j’y gagne en plus du temps”.
Elle constate avec plaisir qu’elle croise de plus en plus d’enfants:
“Souvent très drôles dans leurs remarques et leurs mimiques, qu’ils soient transportés par leurs parents ou sur leurs propres vélos”.
« C’est la première fois qui est la plus difficile, après ça vient tout seul«
Suzon a plusieurs conseils à ceux qui hésiteraient à se mettre au vélo.
“C’est la première fois qui est la plus difficile, après ça vient tout seul”. Ne pas hésiter à s’inscrire à Covélo de la maison du vélo à Lyon, qui met en relation les cyclistes expérimentés et les nouveaux qui font le même trajet. “Ça sécurise”.
Elle recommande aussi les cours de remise en selle de la même association, pour ceux qui en ressentent le besoin.
Quant aux intempéries, il suffit de bien s’équiper, avec “gants”, “veste chaude” et “cape de pluie”. “Et puis finalement, c’est assez rare qu’il pleuve pile sur le créneau où on doit prendre notre vélo”.
Pour elle, il est important d’avoir un “vélo adapté à ses besoins”.
“Par exemple, si vous avez souvent des affaires à trimballer, un panier et un porte-bagages seront un vrai plus, et pour l’hiver, avec la nuit, bien penser à avoir des éclairages suffisants”.
Pour nous raconter, comme Suzon, votre expérience à vélo, c’est par ici